Visite sur le plateau du Larzac
Arcus en balade dans le LARZAC
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Les photos et commentaires vous sont offerts par Pierre.
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la cardabelle
Plante persistante de la famille des chardons, traditionnelle fleur de la région. On la retrouve souvent accrochée aux portes caussenardes. La cardabelle une fois séchée est, dit-on, un porte-bonheur.
Belvédère de la Baume Auriol
Venez emplir vos yeux de ce grandiose spectacle de la nature à 300 mètres sous vos pieds.
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Le belvédère de la Baume Auriol offre une vue saisissante sur le cirque de Navacelles.
Merveille écologique nichée au cœur du Larzac, le Cirque de Navacelles est né de l’abandon d’un méandre de la rivière la Vis.
La salle panoramique avec une vue imprenable sur le Cirque de Navacelles.
La salle Cheminée, où nous avons déjeuné.
le Cirque de Navacelles
La rivière la Vis, il y a 6 mille ans, a entaillé le plateau calcaire du Larzac et créé ce canyon fantastique, classé "Grand Site Naturel». La rivière la Vis, prend sa source au Mont Saint-Guéral à 1 300 mètres d’altitude puis roule à travers le paysage calcaire du Larzac.
Les géologues pensent que ces gorges se sont creusées en l'espace de 2 à 3 millions d'années, soit 1/10e de millimètre par an.
Le cirque de Navacelles résulte de l'enfoncement de la rivière dans les séries calcaires du secondaire, le dénivelé entre le plateau et le fond de la vallée atteint ici 350 m, avec un aplomb de 80 m pour la plus haute assise de falaises.
Tout au fond, au milieu d'une oasis de verdure, le village de Navacelles y occupe un méandre abandonné, dominé par de vertigineuses falaises de calcaire.
Roquefort-sur-Soulzon
Roquefort-sur-Soulzon est situé dans le parc naturel régional des grands Causses. Le village surplombe une étroite vallée parcourue par le soulzon et est adossé au flanc du Combalou.
Des grottes naturelles ont été créées par l'effondrement du plateau calcaire du Combalou, en bordure des grands Causses. Sur deux kilomètres seulement, une gigantesque fissure a donné naissance à des grottes et à des failles appelées « fleurines » qui, aujourd'hui encore, assurent une ventilation parfaite aux caves aménagées par l'homme dans la roche, les Caves de Roquefort où est affiné le fromage qui en a pris le nom, le roquefort.
Ventilation naturelle des "failles fleurines"(1).
La collecte du lait des brebis de race Lacaune se fait quotidiennement sur toute la région du Larzac.
Les camions laitiers apportent rapidement ce lait à la fromagerie.
Une fois caillé dans les cuves en inox, il est découpé en petits dés réguliers. Le découpage se fait selon les traditions fromagères de la région.
Ce lait caillé reçoit alors un ensemencement de Penicillium roqueforti. Ce pénicillium est extrait de la moisissure du pain de seigle. Le boulanger recueille ce pénicillium selon une recette traditionnelle.
Le fromage est ensuite mis en forme.
Il est égoutté et salé, deux jours sur une face et trois jours sur l'autre.
Ces formes de Roquefort sont alors posées sur des plateaux dans les caves de Roquefort.
Pendant cinq mois, il s'affinera lentement, bien aéré qu'il sera par la ventilation naturelle des "failles fleurines".
la Couvertoirade
Couvertoirade désignant en occitan "des eaux couvertes".
Installation et copieux souper au Gite de la Cité où nous avons été chaleureusement accueillis par Aurélie et Benjamin.
La Couvertoirade est un étonnant petit village médiéval. Le château fut construit au XIIème siècle par les Templiers (Moines soldats) appartenant à l'Ordre des Templiers de Saint-Eulalie de Cernon ainsi que les imposantes fortifications érigées par les Hospitaliers appartenant au célèbre Ordre du même nom. Ce bourg comporte l'hiver 23 habitants.
La Couvertoirade est un des plus beaux villages de France, situé dans le Parc naturel régional des Grands Causses. Erigé en plein coeur des Causses du Larzac, à une altitude de 800 mètres, il est classé au titre des Monuments Historiques. Au milieu de ces terres arides, le village doit son nom aux réservoirs naturels "les Conques" qui recueillent les eaux de pluie pour l'usage ménager des habitants et "les lavognes" pour l'abreuvage des moutons, des vaches et des chevaux. Au fil du temps, les villageois réussirent aussi à capter les eaux pluviales qui ruissellent des toits de lauzes des maisons, de l'Eglise Saint-Christol et autres bâtiments.
Ces meurtrières, ou archères, percées au niveau des remparts et des planchers des tours, permettaient non seulement de lancer des traits d'arbalète ou des flèches, mais aussi de voir, sans se découvrir, les travaux que les assiégeants pouvaient tenter pour battre ou saper les ouvrages.
Si au Moyen Âge elles étaient très étroites et verticales pour permettre le tir à l'arc sur les assaillants sans s'exposer, leurs forme et dimension n'ont cessé d'évoluer en même temps que l'armement défensif. Ainsi, l'ouverture verticale a reçu une entaille horizontale pour permettre un tir selon un angle horizontal plus important, puis a pris la forme d'un entonnoir aplati avec l'apparition des armes à feu.
Vieux cimetière où l'on trouve des stèles discoïdales...
les Lavognes
Sur les plateaux calcaires du Causse, ni ruisseau, ni source. Depuis des millénaires, les bergers ont aménagé des points d'eau (les lavognes). Deux fois par jour, elles reçoivent la visite des troupeaux.
Les lavognes sont d'origine naturelle. Celles du Larzac, ont accumulé en leur fond de l'argile qui les rend totalement imperméables. D'une taille importante pouvant atteindre jusqu'à 20 mètres de diamètre, de 5 à 6 mètres de profondeur, elles ont constitué et constituent toujours des abreuvoirs naturels pour les troupeaux de moutons. Disséminées sur le parcours de ces troupeaux, elles leur permettent, en recueillant les eaux de pluie, de s'abreuver l'été lorsque l'eau se fait rare sur le Causse.
La plus célèbre des Lavognes (ci-dessous) est intégrée au site de La Couvertoirade classée monument historique.
Les remparts qui protègent ce château des Templiers impressionnent par leur épaisseur ainsi que la barbacane, percée de meurtrières, qui servait de refuge aux villageois. Il suffit de franchir cette enceinte continue, par l'une des deux portes qui permettaient de contrôler les accès, pour se retrouver quelques siècles en arrière, dans une ambiance médiévale.
Rions sous la pluie...Une grosse pluie orageuse est venue perturber notre déjeuner... Nous avons déployé nos parapluies et continuer notre repas dans le rire et la bonne humeur.
Inaugurée en 1896, la voie férrée sur laquelle circule les vélos-Rails reliait Tournemire au Vigan sur une longueur de 61 km.
Fermée au trafic en 1954, elle fut alors totalement déferrée et tranformée en chemin de terre.
Il fallu attendre les année 70 et le projet d'extention du camp militaire du Larzac pour que 17 km de rails soit réinstallés afin de convoyer les marchandises lourdes sur le plateau.
En 1981 le Président Mitterrand gèle le projet...
La voie ferrée est maintenant utilisée par le vélo-Rail depuis 2001 et par le train touristique cette année 2008.
Le Vélo-Rail avance tranquillement grâce à deux bonnes âmes qui font travailler leurs jambes et leurs mollets. Les freins sont positionnés à l’avant, actionnés avec les pieds.
Anne, ma soeur Anne n'entends-tu rien venir ?
Les «Mascarades Médiévales»
Très courues au Moyen Age.
La Couvertoirade s’est offert une journée médiévale.
le « Tournoi de chevalerie » avec de magnifiques cascades et joutes à cheval ont enflammé la cité templière.
Soirée de détente au Gite...
Le Viaduc de Millau
Le Viaduc de Millau nous fait rêver ! En l'approchant, il nous donne l'impression d'apercevoir un de ses grands voiliers !
Même si l'on n'aime pas emprunter les autoroutes, celle qui passe au-dessus de Millau, ne peut que ravir le "touriste randonneur" qui n’aura pas de regret s’il prend le temps de faire une halte au pied de ce majestueux édifice.
Ce formidable ouvrage autoroutier fait la fierté des habitants de la région et la renommée de ses concepteurs.
En effet, il n’aura fallu que trois ans pour réaliser une telle prouesse technologique dont le résultat est apprécié du plus grand nombre de visiteurs.
Ce viaduc situé sur l’autoroute A75 Paris-Béziers permet de désenclaver cette région, au relief géographique accidenté.
La vallée du Tarn et les hauts plateaux du Larzac sont deux difficultés majeures que les architectes ont brillamment surmontées en battant de nombreux records.
Le pont à haubanages, avec ses 2 460 m, est le plus long du monde.
Il est également le plus haut du monde, car il culmine à 270 m.
La plus haute flèche du monde s’élève sur ce viaduc à 343 m.
Il possède le pilier le plus haut avec ses 244 m !!!
Des exploits techniques incontestables mais aussi un souci d’esthétique indéniable fait que cet édifice s’intègre merveilleusement au paysage.
Sainte-Eulalie de Cernon
Blotti au fond d’une faille tailladant le plateau du Larzac, le village verdoyant de Sainte Eulalie est traversé par le Cernon. A 650 m d’altitude, cet agréable vallon fut très actif dès le Moyen Age. Les moines Bénédictins de l’abbaye de Gellone de St-Guilhem du Désert (Hérault) y construisirent l’Eglise. Puis à partir du XIIème siècle et pendant 150 ans, les Templiers, moines-soldats, procèdent à un regroupement des populations éparpillées sur ce vaste et parfois inhospitalier Larzac. Le village de Sainte Eulalie, devenue Commanderie, est le centre administratif de tout ce territoire.
Lorsque éclate la Guerre de Cent Ans (1338-1453), les Hospitaliers de Jérusalem appartenant au puissant Ordre de la Croix de Malte décident de sécuriser cette région, lieu de passage des pèlerins qui devaient rejoindre les ports du Sud de la France et d’Espagne en partance pour les Lieux Saints de Palestine.
Le village de Sainte Eulalie, comme tous ceux du « circuit du Larzac Templier et Hospitalier », est doté de puissants remparts qui la protègent des envahisseurs et des redoutables « routiers » qui pillent les habitants sans défense.
La chambre des capucins et de l'échauguette.(1)
Ici, ci-dessous, nous retrouvons un giglioto de Hélion de Villeneuve...
Hélion de Villeneuve né vers 1270 en Provence et mort en 1346 devint grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en 1325.
Ci-dessous, représentées avec grand soin, trois facades d'églises non encore identifiées ainsi qu'une croix de la passion.
Ces graffittis révèlent une assez grande culture de la part de leurs auteurs. On peut lire "fait par moy Roquelon - 1761".
Ces fresques (2) découvertes sous un enduit assez épais, furent restaurées dans les années 1970.
La thématique des peintures de cette salle porte sur les vertues. Sont représentées 3 vertues : l'espérance avec les mains croisées, la foi avec le coeur et la croix et la charité avec les enfants.
Saint-Jean d'Alcas
Déjeuner pris au restaurant " la Pourtanelle " à Saint-Jean d'Alcas
C’est grâce aux libéralités d’une abbesse de l’abbaye cistercienne voisine, Nonenque, à qui appartient le lieu, que l’on doit la construction de cette petite merveille de fortification.
Une abbesse du couvent de Nonenque de la maison de Casilhac autorise les habitants de St-Jean d'Alcas à fortifier leur village probablement pour se protéger des pillards qui sévissent à cette période de fin de guerre de cent ans. | |
Les Huguenots pillent Nonenque. L'abbesse et ses religieuses se réfugient à St-Jean d'Alcas avant de filer vers le château de St-Izaire | . |
Tout a, hélas, une fin!!!
Retour sur le chemin direction nos maisons...
Un très grand merci à notre présidente Francette pour cette escapade très réussie.
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